Toi qui entre ici, abandonne toute morosité et bienvenue dans le GrohlCast, l’émission consacrée à Dave Grohl, multi-instrumentiste hyperactif qui a participé à des dizaines de projets. Plus de trente ans de carrière passés au crible par nos deux experts Grohlement bien renseignés : Benjamin François et Stéphane Bouley.
Avec ce neuvième épisode le Grohlcast s’enfonce encore un peu plus dans la canicule et part sur les routes du désert californien pour vous parler des QUEENS OF THE STONE AGE. La température monte lorsque Dave Grohl rejoint le mythique groupe fondé par Josh Homme pour assurer la batterie de l’album …LIKE CLOCKWORK, sorti en 2013. Ce n’est pas la première, ni la dernière, collaboration entre Dave et Josh mais …LIKE CLOCKWORK n’est pas un enregistrement comme les autres. Si Dave assure le groove derrière ses fûts ce n’est pas uniquement parce QUEENS OF THE STONE AGE a viré son batteur et a besoin d’un musicien. Dave est surtout là en ami, pour soutenir Josh Homme, qui traverse alors une grave dépression. Le résultat est un album très particulier, aux sonorités multiples et contradictoires. …LIKE CLOCKWORK est un véritable tournant pour QUEENS OF THE STONE AGE : changement de style, reconnaissance au-delà du cercle des initiés, rupture avec les anciennes habitudes. …LIKE CLOCKWORK serait-il l’album-phare de QUEENS OF THE STONE AGE ?
Pour répondre à cette épineuse et complexe interrogation, nous avons, nous aussi, fait appel à un ami : Martin Gamera, membre turgescent de l’équipe NANARLAND et producteur des émissions de www.microstockholm.fr. On lui doit notamment le podcast STOCKHOLM SARDOU, dédié au plus célèbre des Michel de la chanson française. Plus de deux heures de discussion à baton rompu autour de …Like CLOCKWORK, voilà un programme grohlement généreux.
Grohl écoute à tous !
Très pertinente comparaison de Homme à Sardou, « chanteur à personnages » 😀
M’enfin vous êtes brutaux, moi je place cet album très, très haut dans la discographie des Queens, j’ai du mal à un voir un « bien mais pas top » comme vous, malgré des défauts de rythmes. « I Appear Missing » joue beaucoup pour cela, cette chanson est gigantesque et soulève l’album d’elle seule.
Sinon, la caméra « Requiem for a Dream », moi elle me renvoie plutôt aux Smashing Pumpkins, qui l’ont utilisée pour la scène de soirée dans le clip « 1979 », et surtout à Étienne Daho, qui l’a utilisée pour tout un clip ce me semble, dont j’ai oublié le nom malheureusement.
Et, parce que c’est un podcast culturel, j’apprends que ça s’appelle une SnorriCam, du nom de ses créateurs (un peu comme la Louma, quoi).
C’est l’éternel débat, pou moi en tout cas : une chanson géniale peut-elle définir un album tout entier ? All my Life pour One by One par exemple ou, pour rester chez QOTSA, Villains of Circumstance. Le fait est que Benjamin et moi entretenons un rapport particuliers aux albums, on les perçoit comme un ensemble et une chansons génial entourée d’autres qui le sont beaucoup moins ça laisse une sensation de frustration. Un peu comme un film qui aurait une séquence vraiment géniale au milieu de 1h30 d’ennui. Bon, c’est pas aussi fort mais comme dit pour moi c’est la première fois que QOTSA signait des chansons osef au sein d’un disque, d’où la sensation de déception. Alors même qu’en parlant des chansons une par une j’ai pas eu la sensation qu’on était trop dur
Un bien bel épisode qui m’a fait écouter un album de QOTSA que je ne connaissais pas mais, si je puis me permettre une remarque sur la forme, j’ai remarqué un rythme assez gênant dans le montage, soit tu as accéléré légèrement le son, soit tu as utilisé un de ces logiciels qui suppriment toutes les respirations et pauses, ce qui donne un flot ininterrompu de blabla qui n’est pas très confortable d’écoute, je trouve (votre débit habituel dans After Hate et SCB n’est pas le même, ça m’a vraiment frappé)
Je n’ai pas vérifié sur les autres épisodes, c’est peut-être des artifices que vous utilisiez déjà auparavant mais ça ne m’avait pas autant gêné jusque là. Est-ce parce que l’épisode est particulièrement long ? (moi je préfèrerais qu’il dure 30 min de plus mais avec un débit plus naturel ^^ )
Mais c’était bien sinon et vivement l’épisode sur Them Crooked Vultures ; j’étais aussi au concert du Zénith, c’était téllement bien ! Bises.
Je coupe parfois des respirations ou des hésitations, oui. Surtout les trucs vraiment bruyants/pas agréables à l’oreille (et 95% de mon fait, les autres savent parler correctement) C’est pas systématique mais les épisodes du GrohlCast ont toujours été montés de la même façon mais sur 2h on est loin de gagner 30 minutes sur les coupes effectuées 😀
Merci pour l’explication 🙂
Ca donne pourtant un rendu plus vivant de garder les respirations et les hésitations. De ma petite expérience de montage en radio, je me souviens que j’avais appris à les garder.
Et une respiration, c’est royal pour « attacher » deux extraits et rendre la coupe quasi inaudible !
Franchement, ça dépend. Y a des moments c’est vraiment horrible à entendre sur un format purement audio. Y a des émissions que j’ai beaucoup de mal à écouter à cause des bruits que fait le présentateur entre deux phrases, n’avoir que les oreilles ça focalise trop. J’ai parfois l’impression que le mec essaye de m’aspirer le cérumen tellement il inspire fort. Après, ceci dit les seules que je coupe ce sont les miennes, je hais ma voix et tout ce qui va avec, Ben je ne touches quasiment rien